La difficulté à remonter la chaine lors d’un scandale alimentaire (cf. l’exemple récent des œufs au fipronil) associée à la défiance grandissante des consommateurs quant à l’origine des produits alimentaires prouve à quel point la traçabilité est au cœur des préoccupations. Les circuits courts sont un moyen efficace de mieux connaître l’origine des produits. Dans les circuits plus long, seule une certification suivie et enregistrée à chaque étape de la chaine et pour chacun des éléments entrant dans la composition des produits permet une traçabilité efficace. C’est justement ce que se propose de faire Connecting Food (France) ou Provenance (UK) qui vient de lever 800 K$.
A l’heure où selon l’OMS, 1 personne sur 10 dans le monde tombe malade chaque année en raison de produits alimentaires, on mesure bien l’enjeu auquel la blockchain serait susceptible de répondre en étant en mesure d’identifier en temps réel l’ensemble des produits finis concernés par un problème sur l’un de leur composants.