Le « Fintech for good » reste une niche et l’inclusion bancaire un thème surtout porté par le monde associatif.
Lue à l’instant dans un article paru sur la Tribune à l’occasion du Paris Fintech Forum, cette phrase m’a interpelé à 2 titres :
1 – Certes si les Fintechs sont au cœur de la hype depuis bien longtemps et si on parle maintenant couramment de TechForGood, il faut bien reconnaître que la combinaison des deux est encore rarement mis en avant. Je crois d’ailleurs que c’est la première fois que je la lis dans un media mainstream.
2 – Et pourtant… Quoique pas vraiment fausse, cette affirmation est sans doute un peu restrictive… En y regardant de plus près (mais pas uniquement en France ou en Europe il est vrai), j’ai un certain nombre d’exemples en tête de messieurs Jourdain de la Fintech for Good qui ont, depuis quelques années maintenant, mobilisé le digital, la data, l’IA ou encore le collaboratif pour résoudre des problèmes concernant les populations peu ou mal servies. D’ailleurs, plus près de nous, en faisant l’impasse sur le découvert et le chèque et en étant real-time natives, certaines néo-banques n’ont elles pas développé des outils financiers adaptés vraiment à tous et non stigmatisants… peut-être avec plus d’efficacité pour le droit au compte que le régulateur et l’ensemble de la place réunis en plusieurs décennies.
Que l’on mette enfin un mot sur le #FintechForGood est une bonne chose. Cela permettra sans doute aux services financiers de prendre réellement conscience que leur principaux relais de croissance se situent sans doute auprès des cibles qu’elles ne savent pas (encore) adresser !